- Un jury dans chaque pays participant, accordait
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 points à leurs dix chansons préférées.
L'attribution se fait dans l'ordre croissant des notes, de 1 à 8, puis 10 et
enfin 12 points.
- Moment drôle du
Concours, la présentatrice appelle le jury yougoslave, et le porte parole a
répondu une chose inattendue :
"May we have your votes, please ?" - réponse du jury "But I
don't have them !"
("Puis-je avoir vos votes, SVP ?" - "Mais je ne les ai pas
!").
- Le règlement prévoyait, en cas d'ex-aequo entre plusieurs pays, de faire
revoter les pays non concernés par cet ex-aequo pour élire la chanson gagnante.
Si elles sont toujours ex-aequo, elles se verront décerner le Grand Prix
Eurovision
-
Séquence d’ouverture: "Old Ireland" et la moderne "new
Ireland"; Images prises en hélicoptère de ruines celtiques, de
châteaux-forts, et gros-plans d’œuvres d’art, puis clichés de la
nouvelle Irlande accompagnés d’une musique plus rapide et d'une carte d’Europe
sur un globe tournant laissant entrevoir le logo.
- Scène: Décorée de
tourbillons de couleurs mis en valeur par des jeux de lumière allant d’un
coin à l’autre ; le sol est composé de trois cercles.
- Présentatrice: Doireann Ni-Bhriain
porte une longue robe ivoire de style empire au décolleté en V ; Cheveux
foncés, raie sur le côté, frange bouclée; Elle fait les présentations
en gaélique, anglais et français.
- Cartes postales: Clips
assez inesthétiques ; chaque pays est éclairé depuis le globe tournant
- Chypre participe pour la
première fois au Concours ; Israël et la Yougoslavie y prennent de
nouveau part.
- L'émission est
retransmise en Egypte.
- Les signes distinctifs du
Concours sont le jaune dans toutes ses nuances, la gaieté et le style
"trash".
- C’est ce style qui
caractérise les lauréats britanniques : le look des années 80 aux
couleurs criardes, leur numéro sur scène des hommes qui déshabillent
les femmes, dévoilant leur mini-rocks très minis, tout ceci contribue à
leur victoire.
- Dans un autre genre, mais
toujours dans la catégorie "trash", la Finlande et Riki Sorsa
démontrent l’exemple le plus grotesque - et le plus parlant - du style
et du goût alors en vogue à l’Eurovision : "il chanta sur des
rythmes de reggae accompagné d’un accordéon.", c’est ce que
décrit Jan Feddersen dans son livre "Une Chanson peut servir de
pont". |