- Un jury dans chaque pays participant, accordait
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 points à leurs dix chansons préférées.
L'attribution se fait dans l'ordre croissant des notes, de 1 à 8, puis 10 et
enfin 12 points.
-
Si ce rendez-vous annuel était devenu une institution depuis 1956, date de sa
création, les fidèles de TF1 durent tout marris de ne pas suivre le Concours
Eurovision de la Chanson.
En effet, la chaîne (par l'intermédiaire de Pierre Bouteiller) estimant que l'intérêt n'était pas à la mesure de
l'événement, renonça à le retransmettre. Pour pallier ce manque, RTL radio
proposait aux Français la retransmission du Concours en direct, avec les
commentaires d'André Torrent. Seul cas de non participation, en
1974. Les obsèques du Président Georges Pompidou n'avaient pas permis le
direct, deuil national oblige.
-
L'entracte est un document sur le Yorkshire, la semaine précédent le Concours
Eurovision de la Chanson.
- Victoire
de l’Allemagne : pareille à un ange dans son chemisier blanc, ses
chaussures blanches et avec sa guitare blanche, Nicole chante "Ein
bißchen Frieden" (Un peu de paix). Elle bat la concurrence à plates
coutures avec 61 points d’avance ; elle permet à ARD d’atteindre un
taux d’audience de rêve : 13,81 millions de téléspectateurs regardent
le Grand Prix en Allemagne de l’Ouest.
- Kojo de Finlande brandit
également le drapeau du pacifisme, mais sa chanson contre la bombe
atomique n’enthousiasme pas les masses : 0 point est son très maigre
résultat.
- La Grèce, la France, l’Italie,
Malte, Monaco et le Maroc ne participent pas cette année. La ministre de
la culture grecque, Melina Mercouri, explique l’absence de son pays par
la mauvaise image qu’aurait apporté la chanson "Sarantapente
kopelies" à la Grèce si l’on avait accepté qu’elle soit
présentée au Concours. |