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DANIELSEN, Jan Werner Norvège 1994 - (10/04/1976 - 29/09/2006) (1994)

photo © janwerner.com

Jan Werner Danielsen, né le 10 avril 1976 à Nord-Odal (conté de Hedmark) a été retrouvé mort, dans son appartement à Oslo, le 29 septembre 2006. Il avait représenté la Norvège au Concours Eurovision 1994, en duo avec Elisabeth Andreasson, en interprétant "Duett" (Duo), se classant 6e sur 25.

Jan Werner était connu pour sa voix. A l'âge de douze ans, il chante pour la première fois sur une scène et obtient une victoire. Durant plusieurs années, de 1988 à 1993, il a chanté régulièrement avec l'orchestre symphonique de hamar. En 1994, il fait partie de ceux qui seront inclus dans les événements culturels, à l'occasion des Jeux Olympiques de Lillehammer. La même année où il part pour Dublin, représenter la Norvège. En 2000, il se présente à la sélection nationale norvégienne, et termine deuxième.

Point culminant en 2003, Jan Werner Danielsen se retrouve au Royal Albert Hall, de Londres, pour chanter "Air" de Johann Sebastian Bach.

DATIN, Jacques Luxembourg 1961 et 1962 - (1920 - 21/08/1973) (1961) (1962)

Jacques Datin (photo © peermusic.fr)

On doit au compositeur Jacques Datin les mélodies de certaines des plus grandes chansons des années cinquante et soixante. Parmi ses plus grands succès, figure Tais-toi Marseille, Le jazz et la java et Le petit garçon. Les plus grands noms de la chanson ont mis leur talent au service de ce compositeur qui nous a quittés trop tôt.

Jacques Datin est né à Saint-Lô, en 1920. Il amorce très tôt des études musicales. Ce n’est donc pas étonnant qu’une fois adulte, il devienne pianiste. Parallèlement, il exerce également le métier de contrôleur des contributions. Il rencontre Maurice Vidalin qui le pousse à se lancer dans la chanson. Plus tard, les deux hommes créeront de nombreux succès ensembles.

Les premiers interprètes du compositeur se nomment Marie Bizet (Elle a perdu son petit panier, 1954), Tino Rossi (Les amants de la belle étoile, 1955), Danielle Darrieux (Pénélope) et Dario Moreno (La montagne de l’amour).

À la fin des années cinquante, il compose pour Yvette Giraud (Les amoureux, 1958), Juliette Gréco (On s’embrassera, 1959, Une feuille d’automne), Colette Renard (Zon zon zon, 1957, Tais-toi Marseille, 1958), Patachou (Entre Pigalle et Blanche, 1958, Carmen), Philippe Clay (Un fil sous les pattes, 1957, Paris Parisse, 1961, La chasse) et John William (Il riait).

À cette époque, Jacques amorce une collaboration avec Jean-Jacques Debout. Ce dernier enregistre, en 1959, Les boutons dorés. L’année suivante, le chanteur interprète La corde, Le marchand d’eau et Notre-Dame de la cambriole. Autre débutant de cette période, Marcel Amont interprète, en 1957, Julie. Ce dernier enregistrera plus tard La vague vient (1966) et Dagobert, c’est moi (1972).

En 1961, Jacques Datin compose "Nous, les amoureux", chanson présentée à l’Eurovision pour le Luxembourg. La chanson, qui est interprétée par Jean-Claude Pascal, remporte le premier prix. Isabelle Aubret la reprendra et mettra une autre chanson du compositeur à son répertoire : Le gars de n’importe où (1961). Toujours en 1961, Mouloudji crée La java de la Varenne, une chanson qui sera reprise par Philippe Clay. L'année suivante, Camille Felgen pour le Luxembourg, interprète "Petit bonhomme" du tandem Datin/Vidalin et obtiennent une 3e place. Titre que reprendra également Isabelle Aubret.

Dès 1962, Claude Nougaro collabore avec le compositeur et obtient ainsi ses premiers succès : Une petite fille (1962), La jazz et la java (1962), Je suis sous (1963), Cécile, ma fille (1963). Jacques compose également De l’amour à l’amour pour Pierre Barouh (1963).

Les artistes yé-yé ne sont pas en reste puisque dès 1961, Richard Anthony met à son répertoire Ça tourne rond. France Gall enregistre également beaucoup de chansons du compositeur : Mes premières vraies vacances (1964), Christiansen (1964), La rose des vents (1966), La fille d’un garçon (1967) et Les leçons particulières (1967), par exemple. Françoise Hardy (Le temps des souvenirs, 1965) et Lucky Blondo (Tu l’oublieras cette fille) interprètent eux aussi Jacques Datin.

La vague yé-yé passée, ce dernier est interprété par Georgette Lemaire (La terre), François Deguelt (Che Guevara, 1967), Gilles Dreu (La mégère apprivoisée, 1968, L’ombre, 1969), Régine (Il m’a laissé deux cigarettes, 1968, Balayeurs balayez, 1971, Kafka, c’est dansant, 1971, L’accident) et Michel Delpech (Les hirondelles sont parties, 1968, Les pies, Il y a des jours où l’on ferait mieux de rester au lit, On ne meurt qu’une fois, 1969).

Serge Reggiani, qui a toujours su choisir des chansons de grande qualité, met à son répertoire Le petit garçon (1966), Et puis (1968), L’Italien (1971), Le vieux couple (1972), Hôtel des voyageurs (1972) et Les mensonges d’un père à son fils, entres autres. Ces chansons deviennent rapidement des incontournables de leur interprète.

En 1970, Jeanne Moreau met sur son album plusieurs chansons de Datin dont L’enfant que j’étais, Je suis à prendre ou à laisser et Juste un fil de soie. Parmi les autres interprètes du compositeur, il faut mentionner Mireille Darc (As-tu vu Balthazar, Côté soleil boulevard Arago, Si tu devines, Week-end) et Dominique Walter (Les années 70, 1970).

Enfin, Jacques Datin met en musique Les chimpanzés, une chanson de Serge Lama. Ce dernier chantera le dernier succès du compositeur : Les petites femmes de Pigalle (1973). En effet, Jacques nous quitte l’année de la sortie de cette chanson, à l’âge de 53 ans. Cependant, trente ans après sa mort, son nom et ses chansons demeurent aussi présents dans les mémoires, du moins dans celles des amateurs de la chanson française.

Il décède le 21 août 1973 à Saclas, Essone.
biographie Frédérick Blais 2002 www.auteurscompositeurs.com (complément Christian Masson)

DAUBERSON, Dany France 1956 - (16/01/1925 - 16/03/1979) (1956)

X Représentante de la France en 1956.
DE CAUNES, Georges France - (26/04/1919 - 28/06/2004) (base de données)

Georges de Caunes

Georges de Caunes est né le 26 avril 1919 à Toulouse.

Après avoir été enfermé au fort du Hâ (Bordeaux) par les nazis (l’une des rares expériences qu’il n’avait pas recherchées), il se lance dans le journalisme à la radio. En 1948, il convainc Paul-Émile Victor de l’emmener avec lui dans ses expéditions polaires (l’homme n’ayant pas froid aux yeux) et les relate pour Paris-Match (le poids du sac à dos (40 kilos !), le choc des engelures).

A son retour, il rencontre Céline (l’écrivain, pas une de ses conquêtes féminines) alors en plein procès mais refuse de profiter de ce scoop. Dans la foulée, il participe à la fondation du journal télévisé en France avec Pierre Sabbagh, Pierre Tchernia, etc.. Puis il enchaîne les expériences : grand reporter free lance en Amazonie, Europe 1, Radio Canada, France Inter, un film sur la Polynésie...

Ensuite, il décide de tester la signification du mot “solitude” en s’isolant 3 mois sur une petite île des Marquises où il relate chaque jour ses impressions à la radio. Puis il revient à la télévision et présente à partir de 1963 le JT de l’ORTF où il se permet quelques provocations qui font sa réputation. C’est ainsi qu’en pleine période de “surveillance” (Ministère de l'Information), il lâche : “à la télévision comme en patinage artistique, il y a des figures imposées”. Puis ose une transition après un reportage sur De Gaulle : “Et maintenant, passons du Général au particulier”.

En 1966, il quitte la télévision après avoir posé pour une campagne publicitaire. Il retourne à la radio. Un peu sur toutes les ondes : 2 ans à Radio Luxembourg, 2 ans à Radio Monte-Carlo. Puis il revient à la télé, prenant la tête du service des sports de TF1 de 1975 à 1979. Il y commente notamment le Tournoi de rugby des 5 nations.

Puis il disparaît à nouveau de la télévision pour n’y revenir que deux semaines, en 1990 sur TF1, en s’isolant dans une cage du zoo de la Palmyre (Royan) où “il observe les humains avec les yeux des animaux”.

Sa vie sentimentale aura été aussi tumultueuse que sa vie professionnelle puisqu’il se sera marié 3 fois, des amours desquels naîtront 5 enfants, le plus connu étant Antoine, qui a notamment fait les belles heures de Canal+. Une de ses femmes, Jacqueline Joubert, fut la présentatrice du Concours Eurovision de la Chanson en 1959 et 1961. Georges, quant à lui, l'avait commenté en 1971 pour la 2ème chaîne couleur, puis pour TF1 en 1975 et 1977. 

Ce journaliste, écrivain, explorateur, comédien, chanteur aussi (un 45 tours : ‘Chien mon ami’, sans doute en hommage à Eder, le nom de ses chiens qui l’ont suivi partout), a longtemps refusé sa carte de presse. Georges de Caunes était un curieux professionnel et un professionnel curieux, impertinent et culotté.

Cet “éternel partant” (comme il était surnommé) a fait son dernier voyage. Il s’est éteint lundi 28 juin 2004, à 85 ans, d’une rupture d’anévrisme.

DE GODZINSKY, George Finlande - (05/04/1914 - 23/05/1994) (Finlande)

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George de Godzinsky, né à Saint Petersbourg (Russie) le 5 avril 1914 et décédé à Espoo (Finlande) le 23 mai 1994, était compositeur et chef d'orchestre. George est né dans une véritable famille internationale : son père avait des ancêtres polonais, tchèque, géorgien et roumain, tandis que sa mère avait des origines suisses et néerlandaises.

George avait étudié à l'école de musique d'Helsinki de 1930 à 1937. Il fut le chef d'orchestre pour les chansons finlandaises au Concours Eurovision de la Chanson, de 1961 à 1965.

DELANOË, Pierre Auteur, compositeur - (22/09/1927 - 12/04/1988) (France)

X Auteur et/ou compositeur des chansons françaises 1958, 1967 et 1975.
DERÉAL, Colette Monaco 1961 - (22/09/1927 - 12/04/1988) (1961)

Colette Deréal

Colette Deréal (photo © Jean Marini - collection personnelle)

Colette Deréal, de son vrai nom Colette de Glarélial, est née le 22 septembre 1927 à Saint Cyr l'Ecole dans les Yvelines. Quelques mois après, la famille s'installe à Marseille mais Colette passera son adolescence à Juan les Pins qui restera cher à son coeur.

Sa marraine, qui n'est autre que Marguerite Erleroy, trouve que sa filleule a une très jolie voix de soprano colorature et la présente au grand Maître Reynaldo Hahn, qui, en l'ècoutant, lui promet une carrière dans l'art lyrique. Rendez-vous est pris salle Pleyel, Colette a quinze ans. Mais hélas, le trac et un bon rhume: c'est l'échec.

Colette Deréal décide alors de se tourner vers le théâtre. A dix-sept ans elle "monte" à Paris et entre au cours René Simon, où elle restera quatre ans.

Julien Duvivier la remarque et lui propose un rôle dans "Le Royaume des Cieux" aux côtés de Serge Reggiani. C'est le début d'une carrière cinématographique de 24 films qui conduira Colette Deréal notamment à Hollywood où elle tournera "Little Boy lost" avec Bing Crosby, "The happy Road" avec Gene Kelly et "Success Train" avec Douglas Fairbanks JR.

L'Amérique lui propose alors un contrat de sept ans mais le mal du pays l'emporte, trop attachée à ses racines, elle refuse.

Parallèlement à cette carrière cinématographique - Colette Deréal tourne entre autres "Cet homme est dangereux" avec Eddie Constantine - elle se consacre beaucoup au théâtre.

Puis elle commence une carrière de Meneuse de Revues où elle a pour partenaire Roger Pierre et Jean Marc Thibault (à l'Alhambra). Ensuite Jean Poiré et Michel Serrault se l'accaparent dans la revue "VIVE DE": c'est pour elle, le triomphe. Et certains journaux n'hésiteront pas à rajouter "VIVE DEREAL".

Pendant ce temps, elle tournera pour la télévision plusieurs épisodes des "Cinq dernières Minutes". Le dernier, intitulé "Sans en avoir l'air", où elle interprète "Ne joue pas" de Jean Constantin, fera découvrir à la France Colette Deréal chanteuse. Bien que diffusé un 15 Août (1959), le standard de l'ORTF, submergé d'appels, saute. On veut tout savoir sur cette chanteuse. "Où trouver le disque ?" Le disque n'existe pas. Devant cette fervente demande, le disque sera pressé et commercialisé quelques jours plus tard

Début 1960, c'est Bobino en vedette américaine de Jacques Brel. Puis une tournée aux côtés de Gilbert Bécaud. Et de nouveau Bobino en 1961, 1963, 1965 en vedette. C'est la consécration à l'Olympia où Bruno Coquatrix programme Colette Deréal en décembre 1963 avec Alice Dona en levé du rideau et Leny Escudero en vedette américaine. Elle reçoit également en 1960 la coupe "Révélation" de Télé 7 Jours.

En 1961, Colette représente la Principauté de Monaco, au Concours Eurovision de la Chanson, qui se déroule à Cannes. Elle y interprète une chanson de Pierre Delanoë et Hubert Giraud "Allons, allons les enfants", une jolie chanson à l'intention des enfants sur l'amour qui arrive au printemps : 

"Allons les enfants, aujourd'hui la vie est belle ; J'ai le cœur content de vous dire la nouvelle ; Ce n'est pas le jour de gloire, de victoire ni le Jour de l'an ; C'est le jour du printemps - Allons les enfants, ouvrez grandes vos oreilles ; Écoutez le chant des ruisseaux qui se réveillent ; Et vous autres les nuages, soyez sages et allez-vous en ; C'est le jour du printemps"...

C'est l'époque des tournées, du théâtre et des télés. Colette Deréal remplacera même Jacqueline Joubert en tant qu'animatrice de son émission "Carte Blanche".

Toutes les émissions célèbres l'accueillent "Toute la Chanson", "La grande Farandole", "Le Palmarès des Chansons", "Rendez-vous avec", "Entrez dans la confidence" etc.. Jean Gabin ne cesse de la réclamer, il obtient gain de cause en 1969. Colette Deréal tourne à ses côtés "Sous le signe du Taureau" qui sera son dernier film et l'avant dernier de Gabin.

En 1970, Colette Deréal propose une des ses oeuvres pour en faire un feuilleton télévisé, qui deviendra "Le Manège de Port Barcarès". Malheureusement, sa diffusion sera interrompue par une grève de la télévision qui avait durée trois semaines. A la reprise des programmes, ce feuilleton sera interrompu, les téléspectateurs ne connaîtront jamais les quatre derniers épisodes. Le titre du feuilleton étant soupçonné de publicité clandestine. Colette intentera un procès à l'ORTF qu'elle gagnera mais le mal est fait. Blessée et déçue, elle se retirera loin du showbusiness dans le midi près de son mari.

Ne pouvant rester inactive, Colette devient journaliste à la "Tribune de Monaco", s'occupe d'animaux (elle les adore) et peint pour son plaisir des tableaux qui ne sont pas destinés au public.

Habitant à la Turbie (Alpes Maritime), cela lui donne l'occasion de rencontrer très souvent sa grande amie, Grace Kelly. Nostalgie de la chanson ? Peut-être, puisqu'elle acceptera de se produire à plusieurs reprises au Sporting Club de Monte-Carlo et au nom de l'amitié, de chanter encore pour quelques privilégiés.

Sa dernière apparition en scène date du 2 juillet 1985 au Kim Club à Cagnes sur Mer, chez ses amis de toujours Kim et Mario, où elle s'est produite de 1977 à 1979.

Colette Deréal était auteur-interprète: parmi ses plus grands succès, on se souvient de : "A la Gare Saint Lazare", "Y a plus d'enfants", "Les femmes à lunettes", "Valse de Cambronne", "Ne joue pas", "Telstar" et "On se reverra" qui lui vaut en 1962 le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros. Dans sa carrière, elle interprètera pas moins de 260 chansons.

Colette a côtoyé les plus grands de ce monde dans tous les domaines. On est captivé par sa joie de vivre, sa merveilleuse voix, son charisme, son sourire et sa beauté (elle fut Miss France). On garde dans notre coeur le souvenir d'une artiste complète. Elle a habitée durant des années à Antibes, puis la Turbie et passe ses dernières années à Cap d'Ail, près de Monté-Carlo.

Malgré une vie calme et sereine, dans cette maison sur les hauteurs de Monaco, qu'elle vient d'aménager et dont elle a dessiné les plans, Colette nous quittera le 12 avril 1988 à 6 heures du matin, terrassée par une crise cardiaque.
biographie du site www.colette-dereal.de, avec l'aimable autorisation du Club Colette Dereal. (site en allemand, français, anglais et hongrois).

DOYLE, Peter Royaume Uni 1972 - (28/07/1949 - 13/10/2001) (1972)

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Peter Doyle était le guitariste du groupe New Seekers. Il est mort d’un cancer, à l’âge de 52 ans, dans la ville australienne de Castlemaine.
DUNPHY, Sean Irlande 1967 - (30/11/1937 - 17/10/2011) (1967)

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Représentant de l'Irlande en 1967.
DUYN, Willem Pays-Bas 1974 - (31/03/1937 - 04/12/2004) (1974)

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Membre du duo néerlandais "Mouth & MacNeal". (né Wilhelmus Duyn)

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mise à jour de la page le samedi 25 mai 2013
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